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  • Emeline

Cap sur la vie !

           ,, Il était une fois un navire sur l’océan.’’



C’était un navire majestueux, à la coque décorée de somptueux ornements dorés que les rayons du soleil venaient souligner sur leur passage. La brillance de sa coque en bois se reflétait dans l’eau, ce qui donnait l’impression que le voilier était profondément ancré dans les flots. Ses milliers de voiles d’un blanc éclatant s’élevaient si haut dans le ciel qu’elles se confondaient avec les nuages. Le navire éblouissait par sa prestance et sa beauté. Mais il avait une petite particularité : il n’avait personne pour le naviguer. Il n’y avait pas âme qui vive à la barre. Il flottait, sans but, sur les flots, se laissant tanguer dans la houle des grosses vagues et engloutir par les tempêtes telle une vulgaire barque. Le navire n’avait lui-même aucune idée de son potentiel et de sa force. Alors il se laissait bousculer, dévorer par les flots. Sa coque perdait de sa superbe et le blanc de ses voiles se ternissait peu à peu, au fil du temps. Comment était-il toujours entier ? Il ne le savait pas et, du reste, ne se posait même pas la question. Il ne se posait jamais aucune question. Rien n’avait vraiment d’importance, ni de goût d’ailleurs…

Cette allégorie te parle ?

Facile si tu as lu le titre de l’article aussi !


,,Chacun d’entre nous est ce majestueux navire.’’


Ce majestueux navire qui s’ignore. Ce majestueux navire qui se laisse porter et qui erre sans vraiment savoir dans quelle direction aller…

Imagine un peu qu’une personne arrive à la barre et reprenne le contrôle du vaisseau. Soudain, les voiles se hissent toutes et la coque se met à fendre les eaux avec plus d’assurance et de volonté. À la première tempête, le navire se laisse moins bringuebaler, il garde son cap et contrôle mieux sa trajectoire. Et lors des tempêtes suivantes, il sait qu’il est capable de mieux se diriger, son assurance grandit peu à peu et il commence à mieux se connaître, à savoir où aller.

Et alors là… cap sur une nouvelle vie. Une vie où tu décides où tu vas et comment tu y vas. Une vie où les tempêtes te rendent plus fort et t’apportent une meilleure connaissance de toi. Une vie où tu ne vois plus la météo et les circonstances extérieures comme des fatalités mais comme des épreuves et des expériences. Une vie qui te ressemble de plus en plus. Une vie que tu choisis. Une vie en conscience.


     Pour ce premier article, je voulais aborder d’une manière plutôt imagée l’importance de la responsabilité et du contrôle de notre propre vie. Cette allégorie me sert simplement à illustrer en quoi une vie sans personne au gouvernail n’est pas une vie, mais un fantôme de vie, ou une « sur-vie ». Elle me sert à affirmer que pour avancer là où on veut aller, et non là où nos parents, nos profs, la société veut nous faire avancer, il faut prendre des décisions, faire des choix. Que prendre des décisions et faire des choix nous fait avancer et nous tromper. Qu’en avançant et en se trompant on apprend à savoir ce qu’on veut, ce qu’on aime, ce qu’on n’aime pas…

Avancer, tâtonner, faire des choix et se prendre des murs (ou des tempêtes), et continuer. Avancer. Encore et encore. Ça fait peur bien sûr, parce qu’on ne sait pas ce qu’il y a derrière cette prochaine décision ou derrière cette prochaine vague, mais on avance malgré la peur. Parce que derrière elle, il y a l’élan de vie, celui qui nous nourrit et nous fait sortir de la simple sur-vie. Celui qui rend la vie palpitante, captivante, fascinante. Celui qui donne des couleurs, des contrastes, du relief.

    Bref. Voilà ma petite allégorie. Ce que tu peux retenir de cet article, c’est qu’il est essentiel de prendre (ou de reprendre !) le contrôle de ta vie. Que personne d’autre que toi n’est capable de naviguer ton navire, et qu’en reprenant ce gouvernail, tu reprends alors possession de toi-même. Et à partir de là, tous les caps te sont ouverts. Tu peux aller là où tu veux aller et, tout comme le majestueux navire qui se découvre la force de maintenir son cap pendant la tempête, tu découvres peu à peu l’énorme potentiel qui vit en toi et que tu n’avais jamais imaginé. Et alors là… bon voyage capitaine !



 

Interagissons dans la section Commentaires !

Et toi, que penses-tu de ça ? As-tu la sensation que ta vie s’écoule sans arriver à la contrôler ? As-tu déjà atteint des objectifs que tu t’es mis ? Si oui comment as-tu fait ? Si non qu’est-ce qui t’en a empêché ?

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